1. |
Mode d’emploi
04:19
|
|
||
Je sais déjà pas quoi vivre
Tu veux que je dise quoi ?
Des paroles qui délivrent
Des poésies sans joie
De ces nuits presque ivres
Et de ces jours las
Comme saisis dans le givre
Donne-moi le mode d’emploi
Je sais déjà pas quoi vivre
Même au creux de tes bras
Alors à quoi bon poursuivre
Cette route transie de froid ?
C’est pas l’envie qui manque
De couper à tout ça
Tous ces rêves un peu branques
Qu’on fabrique pour toi
|
||||
2. |
Tartare
04:25
|
|
||
Oh je sais pas comment faire
Pour détendre l’atmosphère
Je vois des trous dans les sourires
Des rêves mous qu’on laissera pourrir
Oh, je sais pas trop quoi faire
De l’angoisse dans les artères
Je sais seulement que pour moi
Le chemin creux devrait s’arrêter là
Y aurait peut-être mieux à se faire
Qu’un petit nom dans les affaires
Embrasse l’indifférence
Car d’une blessure on peut faire une lance
Si tout te donne raison
C’est que tu dois bien tes pions
Cette fierté quelconque tu verras
Fera toujours le vide autour de toi
Oh, je sais pas comment faire
Pour détendre l’atmosphère
Je vois des trous dans les sourires
Des rêves mous qu’on laissera pourrir
Oh je sais pas trop quoi faire
De l’angoisse dans les artères
Je sais seulement que pour moi
Le chemin creux devrait s’arrêter là
|
||||
3. |
Le petit jour
04:44
|
|
||
Le temps semble bien long
Mais tout sera bâclé
À coups de rediffusions
Quitte à vraiment se gâcher
Et les tranchées sont belles
De cette guerre intérieure
On chérit les séquelles
Et l’issue sans vainqueur
Le temps semble bien con
Mais on traîne quand même
Dans le lit, au salon
Son étrange carême
Les mots semblent gloutons
À mâcher son peu de bien
Une fringale sans raison
Un étouffant festin
Après bien des détours
Cédés au petit jour
J’ai pris tous les détours
Céder au petit jour
Permission de minuit
Presque tous les soirs
Fasciné par ce qui luit
Mais pas qui reste en mémoire
Le train du sommeil
Qui s’éloigne sans moi
Mes yeux et mes oreilles
Je délabre avec joie
Des crimes en banlieues grises
Peuples qui vont au hasard
Hourah qui s’éternisent
Trémolos, grosses mâchoires
Connaître tout ce flux
Et ce ressac froissé
Mêlé d’euphories perdues
À jamais cautérisées
Capturer quelques bribes
Au cœur du main moite
De celles dont on s’imbibe
Qu’on recrache, qu’on sulfate
Céder au petit jour
Après bien des détours
Noyer dans tout ce flux
Ses torpeurs insensées
Les historiques tordus
Séchés au petit jour
Céder au petit jour
Céder au petit jour
|
||||
4. |
Hémisphère
04:01
|
|
||
Oh tu m’as bien montré
Que t’es un fin lettré
Quand tu prononces le nom des villes
On comprend tout, ce que tu es habile
Il y a des gens autour de toi
S’ils s’écroulent, tu les relèveras pas
T’as déjà récité la voix off
De leurs existences sans étoffe
Les lundis soir mutiques
La vérité sort d’un verre en plastique
La sottise partout quand tu sors
Tu me dis que c’est ça ton décor
Alors écrase-moi bien comme eux
Parce que tu vaux beaucoup mieux
Si ça tenait qu’à toi…
Si ça tenait qu’à toi...
Puisque c’est ainsi
Je vais rentrer chez moi
Bien avant minuit
Je m’éloigne de toi
Les lumières filent
Bleues et rouges je crois
Néons de peu de joie
Que tu es laide ma ville
Les lumières filent
Je ne me retourne pas
Que tu es laide ma ville
Les soirs comme ceux-là
|
||||
5. |
Ronde de nuit
03:21
|
|
||
J’ai pas senti la vive douleur
Au tombé du rideau
Pas une once de rancœur
J’ai même trouvé ça beau
Circuler les mains vides
Bien qu’innocent de rien
Une histoire d’équilibre
De réflexes anciens
De tout ça, il restera si peu
Les charbons mal noircis
D’un incendie frileux
Désœuvré comme mort
Tandis que tombe la nuit
Les heures perdues encore
Les neurones éconduits
J’aimerais bien secouer
Cet effroi contagieux
Son refrain enroué
Étrange et mélodieux
De tout ça, il restera si peu
Les ravages indécis
D’un incendie miteux
J’aimerais bien secouer…
|
||||
6. |
Tenebrio Molitor
02:58
|
|
||
Tu rampes comme un remords
Tenebrio molitor
Tu rampes, tu mords
Tenebrio molitor
Ces quelques verres d’après boulot
Feux de Bengale au goulot
Tout ce mauvais folklore
Que l’on surjoue jusqu’à l’aurore
Entre des molaires carnivores
Le même récit qu’on édulcore
De métaphores réglementaires
Pour faire du banal de l’incendiaire
Tu rampes comme un remords
Tenebrio molitor
Tu rampes, tu mords
Tenebrio molitor
De beaux projets mais pour plus tard
Quand t’auras assez, quand t’en auras marre
Avec un peu plus de clarté
Peut-être un soupçon de valeur ajoutée
D’ici là, les vieux rouages
La fière machine qui t’endommage
Chaque jour effrontément gaspillé
Les séquelles d’un cauchemar climatisé
Tu rampes comme un remords
Tenebrio molitor
Tu rampes, tu mords
Tenebrio molitor
|
||||
7. |
Cerise teatr
02:53
|
|
||
Il y a comme une manie en toi
De celle qu’on cultive avec soin
Là tout au creux de l’estomac
De la colère plus que de besoin
J’ai jamais su la fin de l’histoire
La déchéance ou la gloire
Je tâtonnais dans le noir
J’ai pas pu dire au revoir
Même si t’as tout fracassé
Au gré de danses brutales
J’aimerais bien aider
J’ai que mes mots et mes gestes banals
À ramasser les tessons avec toi
Les empiler partout
Comme des mausolées sournois
Les pires douleurs dissimulées en dessous
J’ai jamais su la fin de l’histoire
La déchéance ou la gloire
Je t’attendais plein d’espoir
Et maintenant c’est le soir
J’ai jamais su la fin de l’histoire
La déchéance ou la gloire
Je tâtonnais dans le noir
J’ai pas pu dire au revoir
|
||||
8. |
Dos d’âne
05:51
|
|
||
Oh je sais bien qu’on parlera plus
Pas que tu sois mort non
Juste absent
Dans le jardin aux herbes hautes
J’ai cherché des trésors
Sous des croix
Se souvenir de ce que tu m’as appris
Ne m’intrigue à vrai dire
Plus qu’un jour sur mille
Et si tendresse il y a eu
Des clichés tremblés
Sur bouts de plastique
Je viendrai pas te voir dans ton zoo triste
Dans ta cage
Compte pas sur moi
Compte pas sur moi
Compte pas sur moi
Compte pas sur moi
Compte pas sur moi
|
Streaming and Download help
If you like Rémi Parson, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp